Cinq jours pour découvrir Rome
18 élèves des classes de seconde et de premières L et ES du lycée Sainte-Croix des Neiges ont effectué un séjour culturel en compagnie de leur professeur d’histoire géographie et de deux accompagnateurs. Sur place, une guide a fait découvrir cette ville en mille-feuilles où se superposent plus de 2000 ans d’histoire. Le patrimoine historique se retrouve sous la ville actuelle et mis en évidence lors des fouilles. Dans d’autres cas, il a été réutilisé pour construire au fil des siècles d’autres bâtiments et notamment des églises. Les élèves ont ainsi découvert la basilique Saint-Jean de Latran, la basilique Saint-Pierre, le Panthéon, le château Saint-Ange, la Galerie Borghèse, le Colisée et de nombreux quartiers de Rome chargés d’histoire comme le Ghetto, le Trastevere et les nombreuses places, fontaine de la Rome baroque comme la place d’Espagne, la fontaine de Trevi et la place Navona. Durant les visites, et pour faire face à la chaleur qui a dépassé les 36°C, une découverte des meilleurs glaciers de Rome avait été prévue. Ces arrêts gastronomiques ont permis de parcourir sans s’en rendre compte un peu plus de 75 kms dans les rues de cette magnifique ville. Le retour a connu une 1h35 de retard en raison de l’incendie qui détruit, voici 3 semaines, une partie du terminal de l’aéroport de Fuimicino. Les parents d’élèves ont pu suivre en temps réel le séjour de leurs enfants via une page Facebook créée par leur professeur :...
La géologie et la géomorphologie locale.
Lors d’une de vos ballades sur les sentiers qui parcourent le versant ouest du massif du Linga, entre le lac de Vonnes et Plaine-Dranse, nous vous proposons de découvrir la géologie et la géomorphologie locale. Pour la zone qui nous concerne, nous trouvons la succession de trois nappes qui, du nord au sud, sont la nappe des Préalpes médianes (Cornettes de Bise), la nappe de la brèche (Mont de Grange) et la nappe supérieure des Préalpes qui s’est déposée sur les deux précédentes au coeur des synclinaux. La mise en place de ces nappes d’origine briançonnaise et subbriançonnaise(nappe des préalpes médianes), prépiémontaise (nappe de la brèche), s’est effectuée il y a 35 millions d’années. Coupe géologique longitudinale dans le flanc sud est du massif du mont de grange, entre Pré la Joux et Villapeyron De Pré la Joux à Villapeyron, hameau situé au niveau du départ de la télécabine du Linga, on peut distinguer un escarpement de roche calcaire de la brèche supérieure qui par une succession de petites failles s’élève progressivement pour passer de 1400m. à 1750 m. au-dessus des hameaux de Très les Pierres et de la Ravine. Ensuite, et toujours par succession de failles, la couche calcaire de la brèche supérieure redescend pour réapparaître sous forme d’un petit escarpement sous les chalets des Boudimes à 1400 m. Entre Très les Pierres et Villapeyron le creusement de la vallée par les glaciers permet de distinguer les couches géologiques qui reposent sous les calcaires de la brèche supérieure avec les schistes ardoisiers, visibles sous la niche d’arrachement de l’écroulement de l’Essert à gauche de la cascade du même nom. Sous ces schistes ardoisiers reposent les calcaires de la brèche inférieure et les schistes inférieurs. Quelques escarpements de la brèche inférieure sont visibles vers 1350 m. en rive gauche du ruisseau de la Ravine. A la base du versant les dépôts glaciaires sont nombreux et de plus en plus importants vers l’aval. Depuis le retrait glaciaire (environ 12.000 ans) le remodelage des versants a entraîné: la formation de nombreux talus d’éboulis dont certains sont encore actifs (la végétation étant absente). L’action de l’eau associée au gel dans les fissures des roches provoque le processus de la gélifraction. L’eau a son volume qui augmente de 10% et exerce une pression de 14kg/cm² ce qui entraîne l’éclatement des roches qui tombent lors du dégel. des cônes de déjection comme celui élaboré à l’amont immédiat de Très les Pierres par le ruisseau de Cornillon. Le torrent, chargé des produits de l’érosion, transportait les matériaux sans difficulté tant que la pente était forte, en arrivant sur le bas du versant la pente s’adoucissant entraînait...
Eglise baroque de Cordon
L’église baroque Notre dame de l’Assomption de Cordon Classée Monument Historique en 2004, l’église de Cordon est la représentation la plus pure de l’art baroque alpin. Construite de 1781 à 1787, sous la direction de Pierre Mathole, de forme cruciforme à coupole centrée sur la nef, exemple assez rare en Faucigny avant 1800. Sa silhouette, massive mais équilibrée et vigoureuse, est affinée par un clocher à bulbe à lanternon ajouré de baies jumelles reposant sur des colonnettes médianes. Orientée à l’ouest la façade principale est la seule décorée, l’ensemble est très sobre. Le contraste est saisissant dès que l’on pousse la porte : l’intérieur dû à Léonard Isler renferme un mobilier, des fresques, des tableaux et des peintures qui suscitent un sentiment très fort de beauté. La dorure , le bois sculpté, la polychromie, rien n’est assez beau pour affirmer sa foi. Le Maître autel, étonnant dans ses couleurs vertes et rouges nous amène de la vie terrestre à la vie céleste. Saint François de Sales, l’assomption de la Vierge, Saint Joseph , Saint Antoine, Saint Jean Baptise nous montrent le chemin. Les colonnes torses, les angelots, les pots à feu, tous les symboles du baroque sont là ! Cette église est à l’image de la ferveur des habitants du village de l’époque, leur foi vivante leur a permis de tout décider et de tout financer. Des éléments, maîtres autels latéraux, statue de St Pierre, de St Grat bénitier (daté de 1679) proviennent de chapelles plus anciennes. Nous remercions Roselyne Blondet, guide du patrimoine à Cordon pour le texte de présentation de l’église, et Alain Bouvet, photographe qui a réalisé les photos de cette visite. Pour plus de renseignements visite guidée voir l’office de tourisme – 04 50 58 01 57 ou www.cordon.fr Trajet 74.5km en 1h21 dpuis La Chapelle d’Abondance : Error: a valid license key is needed to display maps properly! La Chapelle d'Abondance - Cordon chargement de la carte - veuillez patienter...La carte ne peut être chargée - s'il vous plaît activer Javascript !→ plus d'informations Nom de la piste: | Début: | Distance: km | Durée: | Ø Rythme: /km | Altitude: +m -m (net: m) | télécharger le fichier GPX La Chapelle d\'Abondance - Cordon: 46.138928, 6.648102 Error: a valid license key is needed to display maps properly!...
Châtel sous les glaciers !
Les traces glaciaires sont nombreuses sur la commune de Châtel. Le glacier de la Dranse d’Abondance prenait naissance, au sud de la commune, sous la pointe de Chésery à 2251 mètres, il s’écoulait ensuite vers Pré-la-Joux, puis prenait une direction sud ouest- nord est, il recevait quelques glaciers en provenance du versant est du massif du Mont de Grange et des glaciers descendant du massif du Linga. Aujourd’hui quelques moraines latérales sont visibles au-dessus des chalets de Plaine Dranse et des placages morainiques recouvrent le fond de la vallée Dranse. Quelques escarpements rocheux calcaires restent les témoins du passage du glacier, ces rebords d’auge glaciaire ont été soumis à la compression de la glace. Depuis le retrait du glacier, il y a environ 12000 ans, les versants sont soumis à une décompression glaciaire. Cela explique les nombreux blocs de plusieurs m3 que l’on trouve aussi bien en rive droite qu’en rive gauche de la Dranse. Pour expliquer le phénomène, nous pouvons prendre l’exemple de l’écroulement de l’Essert en avril 1986 qui a enseveli la route menant à Pré-la-Joux. Les phénomènes de décompression ont joué dans la fissuration des roches, ainsi que le rôle de l’homme (ardoisières) et les infiltrations d’eau liées à la fonte de la neige et aux pluies abondantes. Plus vers l’aval et en direction de la Chapelle d’Abondance, le glacier devait recevoir par une transfluence un bras du glacier du Rhône qui franchissait le Pas de Morgins. Une moraine convexe vers la France forme le col. Ainsi grossi, le glacier recevait encore en rive gauche l’alimentation du glacier local du Morclan, dont il reste aujourd’hui dans le paysage la forme circulaire du cirque glaciaire, puis, il continuait sa progression, en étant alimenté par de nombreux glaciers locaux, pour rejoindre le glacier du Rhône. A Châtel les dépôts morainiques, souvent épais, sont des témoins de périodes plus froides où la limite des neiges permanentes devaient se situer vers...
Le flan comme chez le pâtissier!
Pour faire un bon flan, il faut une pâte très fine et une crème épaisse. Cette recette nous est proposée par une mamie de Malo-les-bains à côté de Dunkerque. Faire une pâte sablée : 250g de farine 125g de beurre 1 jaune d’œuf 3 cuillères à soupe de sucre en poudre un peu d’eau (un quart d’un verre). Commencer par mélanger dans un saladier avec les mains la farine et le beurre coupé en petits morceaux, ajouter le jaune d’oeuf tout en malaxant et enfin l’eau. Ajouter un peu de farine si la pâte colle aux mains. Laisser la pâte reposer au réfrigérateur. Avant de faire la crème : Rouler la pâte au rouleau en saupoudrant votre plan de travail et l’étendre dans un plat. Penser à trouer avec une fourchette la pâte. Préchauffer le four (Thermostat 7/8 ou entre 210 et 240°C) Faire la crème : 1 litre et demi de lait dont on prélèvera un bol dans lequel il faudra mettre 6 cuillères à soupe de maïzena, 6 jaunes d’œufs, 4 sachets de sucre vanille, 4 cuillères à soupe de sucre en poudre. Délayer le tout dans le bol , y ajouter deux cuillères d eau. Mettre le lait dans une grande casserole, porter à ébullition puis verser vite ( en un seul coup) le contenu du bol. Baisser un peu la température et mélanger rapidement afin d’épaissir la crème. Verser la crème sur la pâte. Mettre four (thermostat 7/8) une demi heure environ et contrôler la...