L’histoire de la Belle Dimanche

Depuis toujours, le dernier dimanche d’août, les alpagistes de Plaine-Dranse, des Combes, de Betzalin et d’ailleurs regroupaient leurs troupeaux dans ce lieu idyllique des grands pâturages. Le curé venait bénir les troupeaux et leurs bergers pour protéger le bétail des colères de la montagne ou de la malédiction. L’Echo Alpin, la fanfare du village suivait à pied en compagnie des familles pour rejoindre les gens d’en haut…

Après la cérémonie religieuse, la fête commençait. Accordéon, fromage et jambon de montagne, agrémentés du fameux coup de Marin (petit verre de blanc très agréable élaboré avec le chasselas et élevé sur les coteaux de la commune de Marin à quelques kilomètres du Léman) devenaient les ingrédients indispensables de la bonne humeur et du savoir-vivre. On dansait… On chantait… On riait.

A la tombée de la nuit, chacun regagnait les demeures, la ferme pour les uns, le chalet d’alpage pour les autres.

Puis l’évolution des temps modernes occulta cette superbe tradition.

La première reprise de «La Belle-Dimanche» eut un succès total et dépassa toutes les prévisions de fréquentation… 400 vaches étaient au rendez-vous, près de 1000 personnes passèrent leur journée au milieu des clarines, des Cors des Alpes, des yodleurs et orchestres champêtres. Les « Monchus » de l’UPRA d’Annecy, s’étaient, pour l’occasion, déplacés, afin de juger la qualité du bétail présenté au concours.Belle dimanche

Auteur: Marie

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